Le laser ne brûle pas, il sculpte avec une extrême précision.
Ce que les études médicales disent réellement sur la sécurité du procédé.

La peur de l’opération repose souvent sur une mauvaise image du laser. Beaucoup de patients croient encore que la chirurgie réfractive “brûle” la cornée, comme un chalumeau. En réalité, ce n’est pas le cas. Il ne s’agit ni de chaleur ni de destruction, mais d’un processus chirurgical précis, rapide, et largement éprouvé.
Dans cet article, on vous explique, preuves scientifiques à l’appui, comment fonctionne réellement la chirurgie réfractive et pourquoi elle est bien plus douce que vous ne l’imaginez.
Le laser excimer, une précision au micron près
La chirurgie réfractive (LASIK, PKR, SMILE) repose en partie sur un laser appelé excimer. Contrairement à un laser thermique, l’excimer fonctionne par photoablation à froid : il décompose les liaisons moléculaires de manière ultra-localisée, sans chauffer les tissus.
- Il agit à l’échelle du micron (0,001 mm), couche par couche.
- Le traitement dure souvent moins de 30 secondes par œil.
- Aucun nerf n’est brûlé : le laser agit en surface ou à l’intérieur de la cornée, selon la technique utilisée.
Source : American Academy of Ophthalmology, 2021 – The Science Behind Excimer Laser Ablation.
L’idée de “brûlure” est un mythe
Cette idée vient d’un mauvais usage du mot “laser”. En ophtalmologie, il s’agit de lumière ultra-précise qui modifie la forme de la cornée, et non de feu ou de chaleur intense.
- Aucun tissu ne fond.
- Aucune sensation de brûlure pendant l’intervention (grâce à l’anesthésie locale).
- Le patient ne ressent rien, sauf une légère pression ou gêne temporaire.
Conclusion
La chirurgie des yeux au laser n’est ni brutale, ni destructrice. Elle repose sur une technologie chirurgicale rigoureuse, encadrée par des protocoles médicaux et utilisée depuis plus de 30 ans. Si vous hésitez à franchir le pas par peur du “laser qui brûle”, rassurez-vous : ce mythe est dépassé. Ce que vous ressentez, c’est normal. Ce que vous imaginez, en revanche, mérite d’être réajusté.